Le cinéma ce n’est pas comme la vie. Il se construit avec l’artifice, le studio.
Il faut du sang, des vampires, des fantômes… tout un tas d’ingrédients qui nous racontent que non, ce qu’on regarde là, ce n’est pas nous, c’est un autre monde, plus grand, plus étrange, proche de nos rêves les plus fous.
On peut s’y échapper, s’y engouffrer, regarder d’un seul oeil si l’effroi est trop grand. La condition est qu’il doit nous déranger, surprendre absolument.
Tisser ce lien avec l’artifice jusqu’à aujourd’hui….
Une sélection de Claire Doyon